~Suki~
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Suki, un nom bien doux pour un monde cruel.... Les peuples sont en guerre et la planète va mal...Au delà des illusions, saurez vous survivre dans ce monde qui ne cherche qu'à vous piéger ?
 
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 Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)

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Alea O'Connell

Alea O'Connell


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MessageSujet: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeLun 25 Fév - 16:32

Lorsqu'elle se leva ce matin d'hiver, Alea sentit au plus profond d'elle même que la journée allait être mauvaise. Pourtant, d'ordinaire, elle aimait bien les matins d'hiver. Ils lui rappelaient de bons souvenirs. Et puis, même sans ça, c'était joli un matin d'hiver... Elle ouvrit les rideaux et contempla longuement les flocons de neige s'écraser paresseusement contre la vitre, le ciel aussi blanc que le paysage et les quelques cheminées déjà en marche qui crachaient des panaches de fumée. Elle adorait ça. Ce calme, ce quotidien, cette vie qui se rpétait lentement au rythme des saisons. N'ayant jamais été une très grande aventurière, ce genre de petits plaisirs était tout à fait capable de ravir ses sens pendant des heures.
Mais ce jour là était un jour un peu particulier. Elle l'avait entouré de jour au milieu des autres, et s'était préparée depuis un mois à subir l'attaque vertigineuse de la dépression dès qu'elle serait levée. C'était l'anniversaire, le troisième anniversaire de la mort de ce qui aurait pu être la plus belle existence jamais vécue au monde. Mais étrangement, elle allait plutôt bien. Une vague mauvaise humeur avait remplacé les sanglots des années précédentes. peut être était elle entrain de guérir, qui sait.

Elle s'habilla en vitesse, n'avala absolument rien, et sortit de chez elle pour se rendre au bar ou elle travaillait. Une fois sur place, l'une de ses amies lui déclara qu'elle était officiellement en congé, et qu'elle devait partir. Alea n'avait pourtant pas pris de congé. Apparemment, les serveuses avaient pris le parti d'agir à sa place. Elles lui expliquèrent qu'elle devait sortir et voir du mond,e rencontrer un beau garçon et se payer du bon temps. L'une d'elle ajouta même que ne pas avoir connu d'autres hommes qu'un ex mort depuis trois ans était malsain. Alea soupira calmement, et tenta de leur faire entendre raison, leur expliquant à quel point c'était idiot, mais elle fut chassée à coup de pierre, avec pour dernière instruction de s'amuser, et de faire quelque chose de vraiment stupide, pour une fois!
Elle rentra donc chez elle. Bon, elles voulaient du stupide, elles allaient être servies. Un projet lui trottait dans la tête depuis quelques temps, pourquoi ne pas essayer tout de suite? Remontant en quatrième vitesse dans sa chambre, elle fouilla sous son lit et en sortit deux dagues subliment taillée,s bien qu'émoussées, qu'elle accrocha rapidement à sa ceinture. C'étaient les armes de Key, qu'elle avait récupérées après sa mort à son atelier. Elle n'avait jamais réellement osé les faire réparer, mais les deux lames étaient si belles qu'il aurait été dommage de les laisser pourrir. Et puis, elle avait un peu appris à s'en servir. De son vivant, Key, qui était de loin le meilleur duelliste que la terre ait jamais porté, lui avait montré quelques passes.

Une fois prête, elle sortit du village et se rendit à pied jusqu'à la terre Tsumetai la plus proche. Ca lui prit trois heures de marche, mais elle arriva avant midi. Pourquoi cet endroit aussi hostile que cruel me direz vous? D'une part, elle avait toujours rêvé de visiter un peu les terres adverses. Et d'autres parts, on ne trouvait pas réellement de fabriquant d'armes dans les villages Atsui, les locaux n'étant pas réellement portés sur l'art de la guerre.
Une fois entrée dans l'un des villages, elle se rendit directement jusqu'au vendeur de sabres le plus proche. Elle avait pris le soin de cacher son aura un peu trop angélique au goût de ce genre de brutes, et c'est en parfaite humaine qu'elle se présenta au vendeur. L'homme devait avoisiner les deux mètres, et possédait entre autres la mâchoire d'un bouledogue et le regard d'un loup enragé. Elle lui adressa un sourire un peu gêné, et lui donna les deux lames à faire réparer. Il les observa, et finit par grogner qu'elle devrait repasser en fin de journée. Bien, elle allait avoir un peu le temps de visiter comme ça!

Elle sortit donc de la boutique pour progresser calmement dans les rues. La température n'était pas vraiment plus basse qu'en terre Atsui. Pourtant, dès qu'elle fut dehors, elle sentit un froid glacial la prendre par les tripes et malgré elle, une angoisse inconnue s'insuffla en elle. L'heure de la journée était avancée, mais elle vit peu de monde dans les rues, et le peu qu'elle croisa lui adressèrent un regard assoiffé de sang. Elle leur rendit un visage stoïque, refusant de leur laisser croire qu'elle avait peur d'eux, partant du principe que de simples humains pouvaient toujours ramer avant de venir à bout d'un ange, et que pour le moment, elle ne voyait pas de réelles raisons de s'inquiéter.
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Vergil Sparda

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeMer 27 Fév - 22:53

Cela faisait déjà quelques dizaines d'année que Vergil était arrivé chez les Tsumetaï, bien qu'étrangement, il soit originaire d'Atsui. Il avait quitté ses origines quelques temps après la mort de son père, un grand guerrier d'origine démoniaque dénommé Sparda qui, selon la version de Vergil, avait été affaibli par son amour envers une humaine et ses fils. Il pensait en effet que son père avait gâché ses pouvoirs, pourtant immense, à cause de ses sentiments. Afin d'éviter cette erreur qu'il jugea innacceptable, il avait pris la décision de quitter la demeurre et d'aller vivre chez les Tsumetaï, en sacrifiant volontairement sa part d'humanité dans le but de devenir plus puissant. Ce qu'il recherchait, c'était le pouvoir. Nul ne savait pourquoi a l'obsédait tant que ça, mais il ne pensait qu'à devenir plus fort en s'entraînant et en se battant. Il avait du combattre violemment son frère jumeau, Dante, qui n'était pas d'accord à l'idée que Vergil rejoigne les Tsumetaï, et après un impressionant et long combat, restant égaux l'un à l'autre et à bout de force, ils avaient dû abandonner. Vergil avait pu s'enfuir et Dante n'avait pas la force de le poursuivre. Depuis ce jour, il n'eut plus aucune nouvelle de son frère jumeau. Peut-être était-il mort. Il n'en savait rien, et de toutes façons, désormais il s'en fichait. Car même si Dante était toujours en vie, il était mort dans l'esprit de Vergil. Cet homme au coeur de pierre avait tranché froidement les derniers liens qui l'unissait à sa famille. Ses parents étaient morts, et il n'avait plus aucun sentiment envers Dante. C'était le seul et unique moyen de devenir bien plus fort que son jumeau, le seul moyen d'arriver à la hauteur de son propre père, voire de dépasser ses pouvoirs. Et si jamais un jour il le rencontrerait, ils ne pourraient que se battre, et Vergil le tuerait. Pour lui prouver qu'il l'avait dépassé en sacrifiant des sentiments inutiles et faibles, des sentiments qui limitaient les capacités offensives et empêchaient de se battre à 100% de ses capacités. Pour lui prouver qu'il avait raison, et que rien ni personne ne pourra arrêter le plus puissant des fils de Sparda.

Après la dispute avec son jumeau, il avait donc pu s'échapper, et avait erré pendant plusieurs jours, peut-être plusieurs semaines, à la recherche des terres froides et sombres de Tsumetaï. Il faut dire que les blessures de son combat contre son frère l'avaient considérablement ralentis et affaiblis. Mais le fait de surpasser la douleur et de marcher pendant plusieurs jours en étant blessé avait sans aucun doutes fortifié son corps. Une fois arrivé là-bas, il avait dü se guérrir lui-même en utilisant leurs moyens, ce qui ne le dérangea pas de toutes façons étant donné son caractère solitaire. Il avait ensuite été voir le 'chef' des Tsumetaï et lui avait demandé d'entrer dans l'Armée. Bien sûr, il n'avait pas parlé de ses origines Atsui. En fait, une simple démonstration de force avait suffit pour qu'il soit accepté dans l'armée. Aussi le 'chef' dut-il sentir la haine et la volonté d'acquérir du pouvoir au fond du coeur de Vergil. C'est ainsi qu'il fut enrôlé dans l'armée, nourrit, logé et blanchis par l'état Tsumetaï, et bien payé qui plus est, malgrè que ce soit rare qu'il se sépare de ses vêtements habituels. En fait, il aimait tellement ce costume, qu'il s'en été fait tisser un deuxième de rechange et devait souvent les faire nettoyer.

Pendant plus d'une trentaine d'année il avait exercé ce métier, bien que la guerre ne faisait pas rage tous les jours il était parfois employé à faire respecter l'autorité dans les rues ou bien surveiller les étrangers que l'on avait repéré. Bien sûr, il avait aussi chaque jour un entraînement militaire intensif, et il s'entraînait personnellement chez lui dans ses heures perdues, pour perfectionner ses pouvoirs, et ses aptitudes diverses au combat.

Ce matin là, il avait été conviè dans le bureau de l'un de ses supérieurs hiérarchiques sans connaître la véritable raison. Peut-être aurait-il une promotion? Il avait déjà un bon salaire et se sentait plus puissant qu'avant, donc il se fichait un peu d'améliorer sa situation - d'autant plus qu'en général, plus on s'élevait dans la hiérarchie militaire, et moins on se battait. Il n'avait pas envie de rester dans un bureau à commanditer les actions des soldats. En réalité, c'était pour une toute autre raison qu'on l'avait fait venir. Cela faisait plus d'un siècle qu'il était en age adulte selon la loi concernant les démons (bien qu'il soit à moitié humain), et, par conséquent, on lui avait demandé, à sa plus grande surprise et son plus grand mécontentement, de trouver une femme dans les prochains mois ou les prochaines années, et de procréer afin "d'assurer la descendance et l'avenir du peuple Tsumetaï", selon les dires même de son supérieur. En fait, chez les Tsumetaï, il y en avait certains qui fondaient une famille et élevaient des enfants non pas par amour, mais par intérêt, nécessité. Car beaucoup de Tsumetaï était incapable d'aimer. On les y obligeait donc. Vergil était de ceux dont les sentiments passaient totalement à côté, ceux qui n'en avaient rien à faire des autres et qui voulaient passer le restant de leurs jours seuls. Mais malheureusement, ses origines et sa force actuelle avaient attirés l'oeil, il était obligé d'avoir une descendance car il y avait de grandes chances pour que ses enfants soient aussi fort, voir meilleurs que lui, s'il les concevait avec une femme d'une race particulièrement puissante. A cette époque, qui ressemblait fortement au Moyen-Age terrien, il y avait de nombreuses familles où les hommes étaient les maîtres à la maison, en particulier chez les chevaliers, comme Vergil, où les femmes n'avaient pas leur mot à dire. Mais Vergil ne voulait pas d'une vie comme cela. Il ne voulait pas de famille, et même s'il s'était décidé à ne plus éprouver aucun sentiment, il avait un sens de la loyauté et de la justice, valeurs qui furent probablement les conséquences de son éducation chez les Atsui, qui l'empêchaient de forcer une femme à faire ce qu'il voulait. Il ne pourrait pas vivre comme les autres chevaliers pour qui leurs femmes n'étaient que des engins servant à faire les tâches ménagères et l'amour lorsqu'ils en avaient envie. Malheureusement, s'il se refusait à cette vie médiévale mais quotidienne chez l'armée Tsumetaï, et qu'il ne trouvait pas de femmes dans les décennies à venir, il serait probablement renvoyé et exilé.


Il était désormais debout, face à une grande fontaine sur la place du village. Il se tenait droit, ses mains posées sur le manche de son katana qui, rangé dans son fourreau, pointait vers le bas, la pointe posée doucement et soigneusement sur le sol. Ses yeux étaient fermés, et le vent glacé balayait ses cheveux blancs comme neige et son manteau bleu en arrière. Toutefois, le froid ne le dérangeait pas, il y était habitué, et dans un silence brouillé par quelques bruits de pas ou grognement sinistre, il songeait à la réunion qu'il venait d'avoir et à son avenir. Depuis son arrivée à Tsumetaï, il avait pratiquement eu une vie de rêve pour lui, remplie de combats et d'entraînement, mais ce jour là il était vraiment désappointé. Il n'avait même pas remarqué qu'une ange Atsui était arrivée dans le village alors qu'elle n'était qu'à quelques mètres de lui. Il faut dire qu'elle masquait bien ses origines et que lui ne savait pas vraiment lire dans le coeur des gens pour savoir s'ils étaient ennemis ou bien alliés. A Tsumetaï, beaucoup étaient potentiellement un ennemi de toutes façons.
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Alea O'Connell

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeJeu 28 Fév - 11:26

Elle divaguait calmement dans les rues, ne prêtant même plus une once d'attention au paysage ou aux personnes environnantes, perdues dans les méandres du souvenir d'une longue soirée d'hiver. Elle avait beau savoir que c'était, en un sens, malsain, et qu'il allait bien falloir qu'elle arrête un jour d'être aussi obsédée par son passé, elle adorait ça. Et puis, elle ne faisait de mal à personne, à part à elle même. Et l'automutilation n'était pas officiellement interdite par la loi, à ce qu'elle sache.
Au bout d'une ou deux heures de marche, cependant, elle pila net. Elle n'avait pourtant jusque là rien senti qui puisse compromettre cette visite clandestine, mais cette fois ci, elle ne put ignorer la présence qui s'imposa à elle. Elle fronça les sourcils tandis qu'une vague d'angoisse s'imposait clairement à son cerveau, et un mot fusa avant même qu'elle n'ait le temps d'y réfléchir posément. Démon... Zut de flûte, elle qui avait espéré pouvoir se promener tranquille, il avait fallu qu'un stupide démon vienne la perturber. Elle détestait les démons. La plupart des anges étaient des concentrés d'amour à l'état pur, et quand bien même quelqu'un leur enfoncerait une lame en plein cœur, ils continueraient à lancer à leur adversaire un regard énamouré. Alea devait être l'exception qui confirmait la règle, elle avait beaucoup de mal à trouver quoique ce soit d'aimable chez des créatures comme des démons. Peut être était ce dû à son jeune âge, ou tout bêtement à la vague de rancœur qui l'habitait depuis trois ans, toujours était il qu'elle ne parvenait plus à regarder un concentré de mal à l'état pur et se dire "Il mérite juste un peu d'affection".

Elle avait combattu contre un démon une fois. Key ne faisant pas partie intégrante des forces armées -elle s'était fermement opposé à ça quand il l'avait suggéré- mais aimant partir de temps en temps à ce qu'il appelait aimablement la "chasse", elle avait décidé un jour de grand vent de l'accompagner dans ses pérégrinations. Il ne s'agissait pas d'aller provoquer tous les démons en terre Tsumetai et déclencher une guerre, juste nettoyer un peu ceux qui avaient l'audace de franchir les portes Atsui. Il trouvait inadmissible que des étrangers se permettent de débarquer sur leurs terres et foutre le bordel. Bien sûr, maintenant qu'elle y pensait, il aurait été outré qu'elle ose se rendre en toute conscience dans un village Atsui. Enfin bref... Le démon. D'apparence plus ou moins humaine quand il n'était pas en mode "je veux liquider tout ce qui bouge", la créature maîtrisait le feu, si elle se souvenait bien. Elle avait d'ailleurs reçu de sacrés brûlures dans la bataille. Mais il n'était pas très puissant et elle avait su le faire déguerpir sans trop de mal. Faut dire qu'avec des pouvoirs comme les siens, des fois qu'elle décide de les contrôler un minimum, rien n'était plus facile. Mais elle avait compris ce jour là que les démons et es combats n'étaient pas pour elle. Et puis, les anges avaient un handicap majeur face aux démons, dans le sens ou leur concentré de bonté ne les atteignait pas, tandis que le mal qui se dégageaient de certaines créatures démoniaques pouvaient pomper tout le pouvoir d'un ange. C'était stupide mais c'était comme ça. Le pouvoir angélique était basé sur l'espoir et l'amour, et un jeune ange confronté à une explosion de sang et de haine pouvait en ressortir totalement fou. Key avait d'ailleurs failli y rester une fois, et il avait dû rester une semaine enfermé chez lui avant que ses tremblements d'horreur ne s'atténuent un peu. C'était bon pour forger le caractère disait il. Alea avait surtout eu l'impression que c'était bon pour foutre en l'air absolument tout ce en quoi elle croyait.

Revenant au présent, elle tâcha de se concentrer un peu sur cette présence démoniaque. C'était tranchant, particulièrement violent, mais aussi très diffus. Il devait être loin, parce qu'elle en sentait qu'un pâle reflet de ce qu'elle pouvait sentir face à un démon. Peut être même était il dans un autre village. Mais bon, mieux valait rebrousser chemin, elle n'était pas là pour s'attirer des ennuis.
Elle s'apprêta donc à faire demi tour, mais une fois de plus, elle s'immobilisa, poussée par une curiosité absurde. Après tout, ce ne devait pas être si dangereux... Elle pouvait toujours fuir à tire d'aile si elle sentait que ça commençait à chauffer pour son matricule, et prier pour qu'il ne sache pas également voler. La plupart des démons ne savaient pas voler après tout... En plus de cela, ça aiderait à parfaire son éducation en matière de choses à éviter... Ca ne pouvait pas faire de mal.
Poussant un soupir exaspéré par sa propre bêtise, elle poursuivit sa marche, suivant à la trace les bribes de puissance démoniaque tellement subtiles qu'elle manqua de les perdre plusieurs fois. Au bout d'un petit quart d'heure, elle se retrouva sur une place, lieu ou la trace s'arrêtait. Parcourant la place du regard, elle fronça les sourcils, ne comprenant pas pourquoi la piste s'arrêtait là. Il n'y avait pas âme qui vive ici, à part peut être un guerrier totalement paumé planté au milieu de la place. C'était incompréhensible.

Elle réalisa soudain que le guerrier paumé était la trace qu'elle suivait depuis le début. Oui, c'était diffus, caché sous une couche de calme et d'indifférence assez impressionnante, propre aux guerriers en un sens, mais elle sentait la haine tranchante que ne pouvait dégager que les démons. Il ne devait pas avoir que du sang démoniaque dans les veines, mais il en avait, elle aurait mis sa main au feu. Bon ben... Voilà. Elle avait vu ce qu'elle avait vu, restait plus qu'à rebrousser chemin, même si c'était particulièrement décevant. Elle qui s'attendait à voir une bête monstrueuse recouvertes d'écailles et de poils…
Avant qu'elle ne parte, elle laissa son regard parcourir l'homme. Il avait les yeux fermés de toute manière, et était apparemment bien trop loin pour sentir une quelconque présence près de lui. Et puis, elle était en mode "jeune humaine innocente", elle ne risquait donc rien à rester là et regarder un peu, tant qu'elle ne faisait pas de bruit. Il était grand, exceptionnellement grand. Sous son long manteau se dessinait le corps de tout guerrier, à la fois alourdi par les muscles et élégant de rapidité et de fluidité. Elle ne parvenait pas à voir ses yeux, mais la pâleur de sa peau ne la laissa pas indifférente. Ses cheveux, aussi étonnant que cela puisse paraître, était d'une blancheur irréprochable, et elle trouva cela presque contradictoire que l'épiderme et la capillarité d'un homme à moitié démon puissent dégager autant de pureté. Si elle n'avait pas été aussi douée en matière d'émanations intérieures, elle aurait pu jurer qu'il s'agissait d'un ange, à la vue de son aspect extérieur. Mais il dissimulait bien trop de rancœur et d'indifférence froide pour avoir quoique ce soit en rapport avec les anges. Elle fut tout de même étonnée de la beauté de ce jeune homme, qui était tout de même légèrement démon. En réalité, elle fut surtout étonnée de ne pas être dégoûtée par tout ce qui se dégageait de lui. Bon, une part de son être mériterait quelques révisions, mais il restait quelque chose... d'humain. Humain et fermement enfoui sous la personnalité du tueur à gages.

Avisant la main qu'il portait sur une arme relativement impressionnante, elle fut à nouveau partagée en la prudence et la curiosité. Elle avait beau savoir qu'il était largement au dessus des petits démons qu'elle avait pu voir jusque là, elle avait, aussi étrange que cela puisse paraître, une irrésistible envie de tenter le diable et de lui parler. Peut être parce qu'elle voulait tromper l'ennui, peut être parce qu'il l'intriguait plus qu'elle ne voulait l'admettre, toujours est il qu'elle abandonna son bon sens et se racla bruyamment la gorge pour qu'il se rende compte de sa présence. Elle le vit ouvrir les yeux, un regard bleu glace dont l'intensité et l'acidité lui coupèrent le souffle et lui firent largement regretter son manque de discernement,. Elle ne se dégonfla pas pour autant, et lui lança un sourire calme avant de déclarer d'une voix paisible.


Bonjour. Pardonnez moi mais vous aviez l'air un peu... Perdu.
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Vergil Sparda

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeJeu 28 Fév - 12:49

Il réfléchissait calmement à ce que son supérieur venait de lui demander quelques dizaines de minutes plus tôt, cherchant un moyen de se tirer d'affaire de façon à ce que ce soit le mieux pour lui. En effet, une haine glaciale se dégageait de lui, mais c'était en grande partie dû à la nouvelle, ou plutôt la demande, que l'on venait de lui annoncer. Cette haine n'était pas concentrèe sur tous les gens qui vivaient autour et qui l'énervaient presque continuellement, surtout ceux qui se croyaient fort en se cachant derrière une carapace impénétrable de colère et un regard si noir qu'il pouvait faire se tordre les boyaux d'angoisse, et dont il savait qu'il pouvait facilement les trancher en deux de son katana tant leur faiblesse était honteuse. Elle était cette fois dirigée envers ce qui servait de gouvernement Tsumetaï et de son obligation à devoir fonder une famille pour garantir la descendance du peuple Tsumetaï et le préservait. Les Atsui n'avaient pas ce problème, car ils étaient d'une manière générale pacifiques et amicales, ils n'avaient aucun mal à s'aimer et à ressentir de nombreux autres sentiments tel que la joie entre eux. Mais chez les Tsumetaï, c'était très diffèrent. Il y avait ceux colériques qui ne pensaient qu'à se battre et frappaient tout ce qui bougeait par crise. Il y avait aussi ceux qui, comme Vergil, étaient totalement indiffèrents aux autres, et qui les laissaient tranquilles tant qu'on les laissait tranquilles. Et il y avait les lâches qui se cachaient, qui vous lançaient un regard remplis de haine car c'était la seule chose qu'ils savaient faire, leur faiblesse les empêchant d'aller plus loin, d'aller jusqu'au bout de leurs intentions malsaines. C'était dans ce monde fou de gens sinistres, froids et haineux que le peuple Tsumetaï vivait son quotidien. Et il n'était pas difficile de deviner que ce peuple était en déclin, car au milieu des narcissiques et des asociaux, il y en avait peu qui pouvait réellement éprouver un sentiment d'amour envers une personne du sexe opposé. C'est pour cette raison qu'il y avait cette 'loi', qui stipulait que tous chevaliers Tsumetaï devait avoir une famille, dont les enfants deviendront eux aussi de grands combattants, et pour qui la femme sera soit une combattante, soit une bonne à tout faire. Vergil refusait cette idée. Il se refusait à cette future vie qu'on lui imposait. Il ne voulait pas de femmes ni d'enfant, même si ce n'était pas par amour. Il pensait que les femmes devaient avoir autant de liberté que les hommes, c'était comme cela chez les Atsui, et il ne voulait pas s'abaisser à en avoir une uniquement pour faire ses tâches ménagères et concevoir des enfants, ni s'abaisser à aimer quelqu'un. Il voulait rester seul, il se plaisait bien comme cela et c'était la seule façon de devenir plus puissant, car il n'avait pas besoin de s'occuper d'autres personnes. Oui, il était égoïste et en était conscient, mais il se fichait totalement de ce que l'on pensait de lui.

Comment devait-il faire pour empêcher que cela arrive? Quitter les Tsumetaï? Ce serait bien plus dur que de quitter son peuple d'origine, la trahison était très chère payée ici. Et puis hors de question qu'il revienne chez les Atsui. Il essayer aussi de vivre seul dans la nature, mais vivre d'eau fraîche et de chasse ne l'enchantait pas, son aspect élégance et ses quelques bonnes manières étaient une fierté en soi, il ne pouvait pas se résoudre à vivre à la manière d'un homme préhistorique. Et s'il refusait leur demande, il pourrait continuer à exercer son métier mais ne recevrait plus aucun salaire. Même avec du pouvoir, il n'irait pas bien loin sans argent dans ce monde ci.

Un raclement de gorge le fit sortir de ses pensées. Il rouvrit les yeux et lança un regard froid à la source du bruit. Il la fixa glacialement dans le plus profond de ses yeux, puis de la tête au pied pour la juger. C'était une fille, d'apparence humaine, apparemment plus jeune que lui, de peu en age humain. Son apparence physique n'avait rien de particulièrement étonnant, elle était habillée de façon normale et discrète et possédait un visage d'ange qui laissa tout de même Vergil indifférent. Ce qui l'étonna surtout, c'était son sourire serein. Cela faisait plus de trente ans qu'il n'avait pas vu ce sourire. En fait, il n'avait pas vu un tel sourire depuis son départ d'Atsui. Ici, les gens ne souriaient pas, ou que très rarement. Et ces seules fois, c'étaient des sourires sadiques, ou bien sournois, parfois des sourires orgueilleux. Elle paraissait très calme et assez sûre d'elle, notamment lorsqu'elle lui adressa la parole pour annoncer quelque chose que Vergil jugea futil et sans grands intérêts.

Il replongea son regard glacial dans les yeux de la fille, et rèpondit froidement, calmement, mais avec une légère pointe d'agacement :


"Foutez-moi la paix."

Il était de mauvaise humeur, et ce dont il avait le moins envie était qu'on vienne lui adresser la parole. D'autant plus qu'elle paraissait être tout droit venue d'Atsui. En temps normal, s'il avait eu la confirmation de ses origines, il l'aurait sans doutes déjà menacée et peut-être même arrêtée, mais il n'était pas d'humeur et n'avait pas vraiment envie de travailler pour le compte de quelqu'un qui lui demandait de fonder une famille, cette fois ci.
Sur ses paroles, il referma les yeux et ne lui accorda pas plus d'attention.
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Alea O'Connell

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeJeu 28 Fév - 17:03

Elle le laissa se rendre compte de sa présence calmement, adoptant plus ou moins une attitude neutre, même si le regard qu'il lui lança la glaça sur place. Elle eut l'étrange sensation d'être passée au rayon X, et fut presque atterrée de ne voir dans les iris de cet homme qu'une indifférence profonde et totalement calculateur. Il lui donnait la sensation de n'être qu'une machine à tuer tout juste bonne à égorger des dizaines de personnes sans même se demander le pourquoi du comment, et le pire, c'était que contrairement à la plupart des Tsumetai, il ne dégageait pas une envie de meurtre particulière. En réalité, il ne dégageait rien... Un véritable robot.
La réponde qu'il lui servit la fit légèrement grincer des dents. Le robot était apparemment très loin d'avoir des données sur les bonnes manières dans son système. Enfin bn, le côté positif, c'est qu'elle crut percevoir une pointe d'agacement dans cette réplique d'une répartie écrasante, ce qui prouvait qu'à défaut d’avoir des sentiments, il était capable de sentir que quelque chose l'agaçait. Alléluia!
Elle répondit donc sur le même ton, gardant cependant un sourire devenu bien plus froid.


Puisque c'est demandé si gentiment je ne peux pas refuser. Mais quelque soit le problème que vous avez, la réponse ne se trouve pas derrière vos paupières. Et ce n'est certainement pas en vous adressant ainsi aux autres que vous allez arranger les choses. D'ailleurs, si vous voulez mon opinion, cette grossièreté est aussi stupide qu'inutile.

Elle reprit son chemin, passant derrière lui pour continuer sa route. Une fois arrivée à sa hauteur, elle fut largement tenté de lui donner un coup de pied aux fesses mais elle se retint-. Dieu qu'elle pouvait détester ça. Il avait le droit d'être de mauvaise humeur, mais ce n'était as une raison pour envoyer balader la terre entière. Et quand bien même il était obligé par Dieu sait quelle force absurde de l'envoyer balader quand même, il pouvait conserver un minimum de courtoisie. Elle n'avait pourtant pas l'impression d'avoir été agressive, elle s'était contentée de lui expliquer qu'il avait l'air perdu Ce qui était vrai. Planté comme ça au milieu de la place, il ressemblait à un voyageur égaré attendant un signe divin pour se décider quelle direction prendre. Ce qui n'était pas vraiment avantageux pour sa crédibilité.
Apparemment, dans cette contrée de Suki, les gens n'étaient pas particulièrement sociables. Même si elle s'y attendait un peu en débarquant dans cette ville, elle se trouva tout de même légèrement déstabilisée. C'était fou le contraste qu'il pouvait y avoir entre les Atsui et les Tsumetai. Si elle s'était trouvé dans la même situation dans son village, avec le côté démoniaque en moins bien sûr, elle était certaine à 99% que la personne qu'elle aurait abordé lui aurait souri pour la remercier et lui dire qu'elle avait besoin de solitude. Mais non, ici, c'était "Foutez moi la paix". Et puis quoi encore?

Elle songea au moment ou elle s'était levé ce matin là, certaine qu'elle allait passer une journée atroce. Eh ben ça n'avait pas manqué. Il y a des jours ou quand ça veut pas... Elle aurait mieux fait de ne pas se lever du tout. Elle était en congé forcé de toute manière. Pourquoi s'était elle donc levée d'ailleurs? Pourquoi avait elle eu cette idée stupide de combattre l'adversité et de faire preuve d'un peu de maturité hein? C'était pourtant si simple de rester chez soi et de pleurer sur de vieilles photos! Mais non, elle, il fallait qu'elle sorte voir du monde, et qu'elle tombe sur un imbécile avec un manche à balai à la place de l'intestin pas fichu de prononcer un mot sans agresse verbalement les autres! Génial! En plus de ça, si elle osait le raconter à ses amies et collègues de travail, elle allait se faire sérieusement engueuler. D'une part parce qu'elle avait eu la stupidité de se rendre en terre Tsumetai avec pour seule escorte sa solitude et son insouciance, mais en plus parce qu'elle y avait rencontré un homme physiquement plutôt appréciable -même si ça lui arrachait la langue de l'admettre- et qu'elle n'avait pas su... Comment avaient elles dit déjà? Ah oui "se payer du bon temps". Ahlala, elles allaient être sacrément déçues les copines.

Avisant un banc, elle poussa un soupir calme et alla s'asseoir dessus. C'était fou ce que la vie pouvait être ennuyeuse. Elle aimait bien sa vie, mais par moment, c'était un peu trop lourd pour ses petites épaules. Elle avait souvent une envie folle de se couper les ailes histoire de pouvoir envoyer balader la terre entière, à la manière de ce rustre de guerrier sans éducation. Même ses "amies"... Elle les appréciait grandement, mais ce n'était pas de ça dont elle avait toujours rêvé. Il avait suffi d'un mort pour compromettre absolument tous ses plans, son avenir, ses voyages, ses envies de terre reculée au milieu de la montagne. Le destin est souvent bien cruel. Elle se retrouvait coincée depuis 498 ans au milieu d'un village qu'elle connaissait tellement qu'elle était capable de s'y diriger les yeux bandés. Si c'était ça l'avenir, alors autant retourner voir cet homme et l'énerver jusqu'à ce qu'il l'achève. D'accord elle n'avait pas un goût prononcé pour l'aventure, les batailles et le sang, mais de là à rester enfermée au même endroit toute sa vie...
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Vergil Sparda

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeJeu 28 Fév - 17:46

Il replongea aussitôt dans ses pensées. Il entendit la fille lui rèpondre mais ne l'écouta que d'une oreille distraite, jugeant ses propos inutiles avant même de les interprêter. Il l'entendit ensuite s'éloigner au bruit de ses pas, ce qui le rassura, car il n'aurait pas à se répéter. Il détestait que l'on vienne le déranger pendant qu'il réfléchissait ou tout du moins, qu'il faisait une action ayant besoin de concentration. Même si à la base, les paroles de cette fille partaient d'une bonne intention, il s'en fichait comme de sa première chemise. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas eu de réels contacts humains, et les relations avec les autres l'ennuyaient. Auparavant, il pouvait rire d'une blague d'un autre, il pouvait ressentir de la joie à parler avec d'autres personnes, notamment avec son frère, mais depuis qu'il avait fait une croix sur les sentiments et qu'il les avait enfouis au plus profond de son âme noircie par sa volonté de fer à acquérir plus de pouvoir, il n'éprouvait du bonheur que dans le combat. Combattre des adversaires puissants, c'était cela sa joie de vivre. Uniquement cela.

Après quelques minutes, il en arriva à la conclusion qu'il avait encore plusieurs décennies pour y réfléchir, et que ce n'était pas la peine qu'il se tracasse avec cela tant qu'on n'allait pas le lui rappeler, car ça gacherait le restant de ses jours. Il rouvrit les yeux, et finit par se retourner. Il accrocha le fourreau contenant son katana à sa taille et regarda dans la direction opposée à celle de la fontaine. Il remarqua que la fille qui lui avait adressé la parole était assise sur un banc à proximité, mais il n'y accorda pas plus d'importance que cela, et commença à marcher en direction de chez lui. Il y avait plus de mondes que quelques minutes plus tôt, au moins une dizaine de personne trainaient sur la place. Cependant, il y avait quelque chose qui n'allait pas. Il se sentait observé. Il sentait un regard sournois posé sur lui, mais il ne savait pas d'où il provenait. Il devait rester discret et ne pas montrer qu'il cherchait qui l'observait. Continuant de marcher calmement, il regarda du coin de l'oeil dans la direction du banc où se trouvait la fille, et constata que ce n'était pas elle. Quelqu'un situé sur la place était en train de l'épier, de le surveiller. Il se dirigea vers le banc en faisant mine de ne se douter de rien. La bête qui l'espionnait dû contourner la fontaine pour ne pas le perdre de vue, se rapprochant ainsi de Vergil.


*Si cette chose me surveille depuis longtemps, elle pensera que j'irai parler à la fille sur le banc qui est venue me parler tout à l'heure, et n'y verra donc rien de louche.*

Vergil avait légèrement entendu quelques bruits de pas plus précipités dans son dos, et avait deviné que c'était ce qui le surveillait qui avait été forcé de se rapprocher de lui. Il s'arrêta net, à deux mètres du banc et de la fille, et se retourna brusquement pour faire face au monstre qui lui en voulait apparemment. Oui, du monstre, car c'était bel et bien ce à quoi Vergil avait à faire. C'était une impressionante bestiole d'au moins trois mètres de long mais qui, courbée, n'en faisait que deux de haut. Ses bras et ses jambes étaient légèrement repliés sur eux-mêmes, et au bout de ses mains on pouvait apercevoir trois doigts boudinés ainsi que deux longues griffes noires sortant de chaque poignet, mesurant dans les vingt centimètres. Elle avait la peau rouge clair. Sa gueule était légèrement allongée en avant, grande ouverte et laissant apercevoir des dents d'environ dix centimètres de long et tranchantes comme des poignards. De la bave en dégoulinait le long de sa ouche et s'égouttait au sol. Il fixait Vergil de ses yeux orangés remplis de haine. Voyant une créature aussi hideuse, Vergil haussa un sourcil. Mais tout alla très vite.

Dés qu'il s'était retourné pour voir de quoi son observateur avait l'air, la bête féroce avait poussé un grognement et avait sauté en l'air en direction de Vergil, s'apprêtant à lui assèner un coup de griffes avec sa main droite. Vergil, réputé pour une grande rapidité et vivacité dans ses mouvements, fit un pas en arrière et para le coup de griffe avec le fourreau de Yamato, ce qui propulsa légèrement d'avantage la bête en l'air. D'un mouvement vif comme l'éclair, il dégaina son katana de son fourreau et éxécuta un geste rapide qui eut pour conséquence de trancher en deux la bête au niveau de la taille. Alors que Vergil tendait désormais la main droite, maintenant son katana couvert de sang, du côté droit, les deux parties du corps coupé de la bête se séparèrent sous une pluie de sang, la partie supérieure passant au dessus de Vergil et s'écrasant juste devant le banc et la fille, alors que la partie infèrieure tomba devant le fils de Sparda. Ce dernier fendit l'air avec son katana pour que le sang qui était sur la lame tombe au sol et ainsi le nettoyer, le fit tourner sur lui même perpendiculairement au solet le rangea dans son fourreau qu'il réaccrocha. Il prit ensuite un mouchoir en papier sortit de sa poche pour s'essuyer le visage sur lequel quelques gouttes du sang de la bête avait été versée.

Mais alors que Vergil pensait le combat finit, dos tourné à la fille et donc aussi à la partie supérieure de la bête, les doigts de la créature commencèrent à gigoter et elle rouvrit brusquement les yeux...
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Alea O'Connell

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeVen 29 Fév - 19:59

Elle finit par renoncer à toute pensée positive. Après tout, c'était un jour déprimant; elle avait bien droit de déprimer! Et puis, en plus de ça, personne ne souffrirait de cette souaine baisse de bonne humeur, puisque la seule personne à qui elle avait conscenti à adresser la parole l'avait joyeusement envoyée se faire pendre et avançait calmement dans la direction opposée.
A la fois desespérée et très légèrement agacée, Alea poussa un soupir calme et se passa les mains sur le visage, tachant de aire preuve d'un peu de sens pratique. Elle pouvait toujours rentrer. ais il y avait ses armes... Elle ne pouvait décemment pas abandonner ses armes sur une terre Tsumetai. Il ne lui restait qu'une ou deux heure à attendre, et malgré son absence totale d'envie de voir du monde, les quelques peronnes qui déambulaient sur la place n'étaient pas bien dérrangeantes.

Elle en était à ce point de ses réflexions quand elle entendit des pas avancer vers elle. Relevant le visage, elle vit l'homme aimable comme une porte de prison avancer droit dans sa direction et fronça imperceptiblement les sourcils. Que lui voulait il au juste? s'excuser? L'attaquer? il avait le visage tendu de quelqu'un s'aprêtant à bondir, et elle n'aimait pas ça du tout. Se raidissant légèrement, elle prit soin de vérifier que ses pouvoirs étaient bel et bien là et lui jeta un regard déterminé. Mais lui ne la regardait même pas. Il avait les yeux dans le vide, et ne visait apparemment qu'un point derrière elle.
Baissant sa garde, elle laissa son attention glisser ailleurs, et perçut derrière lui une présence absolument écoeurante. Outre ses deux mètres de haut et sa peau rougeâtre, la créature qui le suivait visiblemet dégageait une puanteur d'âme qui déclancha un haut le coeur chez la jeune ange. Un concentré de perfidie et de soif de sang aussi malsain que vomitif. Elle ouvrit la bouche; s'aprêtant à prévenir l'homme mais il se retourna avant pour faire face à la créature.

Alea sentit une angoisse profonde s'emparer d'elle. cet homme était tout ce qu'il y a de plus détestable, mais il n'en restait pas moins un peu humain, et elle ne voulait en aucun pas assister au meurtre d'un humain! Qu'ils aillent faire ça ailleurs, elle ne souhaitait pas être spectatrice de ça. Elle se leva calmement, d'aprêtant à intervenir si la situation devenait trop tendue, mais l'homme n'avait apparemment aucun besoin d'aide. En un rien de temps, et dans un geste trop rapide pour qu'elle puisse clairement le percevoir, il arrêta le saut féroce de la bête et la trancha en deux, sous le regard absolument horrifié de la jeune fille. Elle toisa longuement la moitié de cadavre du démon, si tétanisée qu'elle ne parvenait même plus à se souvenir de son prénom; et releva lentement les yeux vers l'homme qui venait de terrasser son assaillant. Il était... Absolument terrifiant. D'un geste lent et bien trop calme pour venir d'un humain capable de ressentir un quelconque sentiment; il rangea son arme et s'essuya le visage, et Alea fut si horrifiée de voir le peu d'effet que cela lui faisait qu'elle ne vit pas tout de suite la bête se remettre en mouvement.

Un grognement presque inaudible parvint à ses oreilles, juste avant qu'elle en voie un corps rouge sauter de nouveau; visiblement déterminé à réduire cet homme en cendres. Sans prendre le temps de réfléchir; certainement menée par ses pulsions d'ange protecteur; Alea poussa un cri de mise en garde et sauta sur la créature pour la mettre au sol avant qu'elle n'atteigne sa cible. Elles roulèrent toutes deux, la jeune fille se retrouvant bientôt allongée sur le dos, sonnée sa chute pour le moins violente. Mais elle n'eut pas vraiment le temps de se morfondre. Une gueule aux dents acèrées se planta devant son visage pendant que la bête lui enfonçait ses griffes dans les deux omoplates. Elle poussa un hurlement sonore et maintint le visage du monstre entre ses mains, lui envoyant une décharge de lumière telle que le crâne de la créature finit par lui exploser entre les mains, mettant fin au combat d'une manière pour e moins... Violente.
Alea resta immobile, allongée au sol, le corps d ela bête au dessus d'elle, pendant bien dix bonnes secondes, trop horrifiée pour bouger un muscle, avant que son visage ne finisse par se contracter en une grimace écoeurée. Poussa un faible "beurk", elle repoussa le corp se se releva faiblement, vacillant un peu avant de pouvoir être sûre que ses jambes la portaient. Elle était couverte de sang et de cervelle et ne put s'empêcher de jeter à ses mains rouges sang un regard absolument terrifié. Reculant de quelques pas, elle marmona d'une voix tremblante.


"Bon sang... Seigneur, ce n'est pas possible... Non!! Oh c'est pas vrai"

Elle voulut se passer les mains sur le visage mais voyant leur état, elle se ressaisit. Une odeur de sang et de cervelle lui monta au nez, un tremblement violent l'envahissant soudain.

"Mais qu'est ce qui m'a pris... Merde! Seigneur... Merde!"

hj: pas le temps de corriger les fautes de frappe dsl
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Vergil Sparda

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:44

Il regardait la flaque de sang qui coulait autour de la partie inférieure du monstre coupé en deux, se demandant ce qu'elle lui voulait. Ce n'était pas la première fois qu'on l'attaquait en pleine rue, loin de là. Il y en avait qui ne le connaissaient pas et l'attaquaient pour des raisons propres à chacun. Les humains l'attaquaient pour lui voler de l'argent, les vampires voulaient boire son sang, les démons le provoquaient juste pour avoir le plaisir de se battre contre... Bien sûr, Vergil arrivait toujours, ou presque, à les arrêter ou bien à les tuer avant qu'ils ne le blessent. Mais parfois, il tombait sur des individus bien plus fort que la normale, et il se faisait blesser durant le combat. Il y eut même une fois ou un autre chevalier, ayant donc le même statut que lui hiérarchiquement, vienne l'aider tant l'ennemi était fort. Vergil avait détesté cela et sa fierté en avait pris un coup, mais si l'autre chevalier ne l'avait pas aidé, il serait sans doutes mort. Vergil était puissant, oui, bien plus puissant que la moyenne, mais l'on trouvait toujours plus fort que soi un jour ou l'autre et il fallait faire avec. Il existait chez les Tsumetaï et les Atsui des êtres plus puissants que lui, même si ça lui aurait arraché la langue de l'avouer. Mais parmis ceux qui l'attaquaient, il y en avait aussi dés qui le connaissaient. L'une des fonctions de Vergil était aussi de faire règner l'ordre dans le village, et cela l'obligeait souvent à arrêter ceux qui semaient la pagaille, et parfois les tuer s'il n'avait pas d'autres choix (ou bien s'il se laissait aller). Beaucoup voulaient se venger d'un meurtre ou d'une arrestation que Vergil avait faits autrefois, et l'attaquaient en pleine rue sans prévenir, et très souvent, comme ici, par lâcheté.

Soudain il entendit un cri de la jeune fille, il se retourna brusquement et commença à dégainer son katana lorsqu'il vit le haut de la bête foncer sur lui, mais interrompit son geste en voyant que la fille l'avait interceptée. Il regarda les deux corps rouler par terre jusqu'à se stabiliser, et voyant la jeune fille en difficulté, il songea un instant à l'aider car il devait limiter les pertes Tsumetaï, puis repensa qu'elle lui avait semblé venir d'Atsui. Le dilemne fut de toutes façons interrompu car avant même qu'il n'eut le temps d'aller l'aider, la tête du monstre explosa après que de la lumière se soit échappée des mains de la fille. Vergil comprit qu'il ne s'agissait pas d'une humaine en réalité mais d'un ange, ou tout du moins, elle avait du sang d'ange dans ses veines. Il avait gardé la main droite sur la manche de son katana qui dont seulement cinq centimètres de la lame étaient sortis du fourreau, mais le rangea complètement lorsque la bataille fut finie.

La fille semblait affolée et désorientée, ça devait être la première fois qu'elle ôtait la vie à une quelconque créature, et elle avait dû paniquer au moment où elle se faisait attaquer, ce qui avait déclenché ses pouvoirs et tué la bête. Car, apparemment, elle n'avait pas voulu la tuer. Mais ce qui importait pour Vergil, c'était qu'elle était intervenue dans son combat, et il n'aimait pas cela. C'était son combat, c'était donc à lui de le finir, et non pas à une fillette sortie d'on ne sait où. Il lâcha le manche de son katana, et regarda les restes du monstre pour vérifier qu'elle ne bougerait plus. Soudain, cette forme si écoeurante lui rappela une créature presque identique mais de couleur verte, qu'il avait envoyé en prison car elle avait attaqué trois personnes dans la rue pour se nourrir. La créature qui venait de l'attaquer devait donc être de sa famille, peut-être son frère, et avait voulu se venger. C'était ce que Vergil en avait déduit.

Sur la place, les quelques personnes qui y étaient avaient regardé la scène, puis avait repris leur petite vie à la fin de la bataille, sans s'affoler ni être surpris. Ils avaient l'habitude. Les combats de rue étaient vraiment fréquents à Tsumetaï. Ces idiots se battaient entre eux, ce n'était pas étonnant qu'ils avaient des problèmes d'effectifs et de descendance... Vergil, quant à lui, fronça les sourcils et marcha lentement vers la fille qui restait allongée et couverte de sang. Il lui lança un regard froid et lui dit :


"Pourquoi êtes-vous intervenue? Non seulement, j'aurai pu me débrouiller seul, mais vous avez risqué votre vie inutilement."
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Alea O'Connell

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeSam 1 Mar - 19:35

Choquée, bien trop obsédée par le sang dont elle était couverte pour se souvenir de la présence de l'autre brute, elle releva vers lui un regard vide quand il lui posa une question qu'elle aurait certainement jugée stupide si elle avait été en état de juger quoique ce soit. Elle ouvrit la bouche pour lui donner une réponse, mais ses mots se perdirent dans les méandres de son esprit et elle finit par renoncer. Elle se contenta de s'appuyer sur le sol pour se relever péniblement, une douleur lui lacérant soudain les épaules. Elle grimaça et, une fois debout, porta la main à son épaule pour évaluer l'ampleur des dégâts. Un liquide chaud coula entre ses doigts et en les regardant de plus près, elle put rapidement y voir un sang bien plus clair que celui du monstre. Son sang. Pourquoi Seigneur pourquoi?

Elle jeta un regard noir à l'homme qui attendait encore une réponse aussi inutile que sa question et avança calmement jusqu'à la fontaine pour se nettoyer les mains et le visage. Après quoi elle arracha un bout de sa chemise pour l'imbiber d'eau et le presser contre son épaule, les yeux fermés, se demandant elle même ce qu'il lui avait pris d'intervenir dans ce combat stupide. Elle détestait la violence et ce genre de petite bagarre ridicule, mais elle n'y pouvait rien, elle était formatée pour aider les autres. Stupide réflexe angélique. Bien entendu, si elle avait eu le temps d'évaluer la situation, elle serait partie et l'aurait laissé se débrouiller, priant simplement pour ne pas apprendre sa mort dans les jours qui suivaient. Après tout, si cet homme avait choisi de consacrer sa vie à ce genre de combat sanguinaire et vide de sens, c'était son problème, certainement pas celui d'Alea. Et elle refusait d'aider un type qui irait probablement provoquer la mort de bien d'autres dès qu'elle l'aurait perdu de vue. Elle n'aimait pas se mêler de ce genre d'histoire, certainement pas avec quelqu'un qui ne méritait pas de vivre, à voir la façon pitoyable dont il profitait de la vie. Mais voilà, elle était ange, et toute aussi conditionnée pour aider qu'il ne l'était pour tuer.
Aussi finit elle par murmurer d'une voix calme, mais laissant transparaître tout ce qu'elle pensait d'un comportement aussi brutal.


"Gardez votre mépris pour vous, je n'ai absolument pas besoin de ça"

Elle s'interrompit. La simple idée de s'être couverte de sang pour un homme qu'elle méprisait certainement autant qu'il la méprisait la mettait dans une colère noire. Encore, si il avait été respectable, ou en tout cas suffisamment pour le remercier et ne pas lui donner l'impression qu'elle n'était qu'une idiote, elle aurait pu être fière de son geste. Mais là, tout ce qu'elle pouvait voir comme résultat était une marre de sang et une blessure qui refusait d'arrêter de lui faire mal. Mais mince alors pourquoi avait il fallu qu'elle se pointe dans ce village? A quoi s'attendait elle au juste, une banderole de bienvenue, des confettis et des lapins roses chantant des chants religieux? Pourquoi ne pouvait elle pas apprécier la vie sans avoir le besoin constant de la mettre en danger? Et pourquoi Dieu avait il créé des êtres aussi ignobles que cette bestiole et cet homme qu'elle avait tenté d'attaquer hein? Pourquoi la puissance divine s'acharnait elle sur elle? Il y avait pourtant d'autres personnes dans ce monde non? Alors pourquoi pas quelqu'un d'autre? Elle n'avait pas assez morflé comme ça peut être hein?

Elle se redressa et le fusilla du regard. Elle était exaspérée. Pire, elle était en colère. Elle ne savait pas très bien si c'était contre cet homme qui avait l'audace de lui demander pourquoi elle était suffisamment stupide pour l'aider, ou elle qui avait la bêtise de se plaindre d'une situation dans laquelle elle s'était elle même fourrée, ou encore les forces supérieure de ne pas être foutues de rendre les choses plus faciles mais en tous les cas, elle enrageait. Et elle en avait par dessus la tête de croiser ce genre d'individu tellement arrogant qu'il n'était même pas fichu de remercier un autre de l'avoir aidé.


"Et vous alors, pourquoi ne pas l'avoir tuée plus tôt puisque vous êtes si habile? Je vais vous dire une bonne chose, si vous n'étiez pas prétentieux au point de croire qu'un coup de sabre peut régler n'importe quoi, je n'en serai certainement pas là, alors épargnez moi vos reproches, vous n'êtes pas en situation de reprocher quoique ce soit! C'est vous qui êtes revenu vers moi, dans le but de tromper l'attention de ce... De cette chose! Vous m'avez délibérément utilisée pour la distraire, sans quoi je ne serais pas couverte de sang à l'heure qu'il est! Remettez vous un peu en cause avant de prendre cet air aussi dédaigneux qu'exaspérant!"

Elle accompagna cette dernière phrase d'un mouvement du bras qui lui arracha un cri de douleur. Elle ferma les yeux, inspira calmement et remis le bout de tissu sur sa blessure avant de l'inviter d'une voix glaciale à sortir de son champs de vision.
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Vergil Sparda

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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeLun 3 Mar - 21:43

Vergil attendait bel et bien une rèponse et la suivit du regard lorsqu'elle parti se laver les mains et nettoyer la plaie à sa fontaine. En fait, il attendait surtout des explications à son geste. Sa question était peut-être insensée pour elle qui aidait les gens spontanément, mais pour Vergil cela paraissait ètrange. Beaucoup de gens se seraient enfuis de peur, ou bien auraient juste regardés le combat sans s'en mêler comme tout ceux qui étaient sur la place à ce moment là. D'autant plus qu'il l'avait envoyée balladée quelques minutes plus tôt alors qu'elle était venue lui parler amicalement. Si Vergil avait été à sa place, il ne serait pas intervenu et aurait juste regardé le déroulement du combat. Mais bien plus que surpris d'une telle réaction, Vergil était également frustré. Elle était intervenue et avait mis fin à son combat. Même si la raison lui échappait, elle n'avait pas à faire cela. C'était son combat et c'était donc à lui d'en finir. Même si le monstre l'attaquait par derrière, il aurait voulu continuer et terminer son combat de lui-même. C'était sa fierté, il n'acceptait pas qu'on l'aide dans un combat. Et lorsque c'était une fille à peine sortie des jupes de sa mère qui l'avait aidé, qui plus est en se blessant elle-même alors qu'elle le méprisait, ça l'insupportait au plus haut point.
Finalement, elle lui rétorqua de garder son mépris pour lui-même. Du mépris, il en avait constamment en lui, pour tout ceux qui vivaient autour de lui, et pas seulement pour cette fille. Il n'avait pas besoin qu'on le lui dise pour qu'il le fasse. D'ailleurs il vivait très bien comme cela.
Quelques secondes plus tard elle reprit la parole. S'il l'accusait d'être intervenue dans le combat, elle, elle l'accusait de ne pas l'avoir fini plus tôt. Elle avait du culot, si elle ne voulait pas se retrouver dans cet état elle n'avait qu'à fuir. Il fronça des sourcils et la fixa froidement alors qu'elle désirait qu'il s'en aille.


"A aucun moment je ne vous ai demandé de m'aider. Je ne veux avoir de comptes à rendre à personne. Si vous ne vouliez pas vous retrouver dans cet état, vous n'aviez qu'à fuir au lieu de vous tenter à un geste héroïque."

Il ferma les yeux une seconde pour se calmer avant de les rouvrir sur la blessure de la jeune fille.

"Vous venez d'Atsui, n'est-ce pas?"

Il l'avait deviné par plusieurs points : son sourire, le fait qu'elle vienne l'aider alors qu'il l'avait envoyée ballader, son choc en tuant un monstre... Elle semblait de nature pacifique, même les anges, s'ils étaient à Tsumetaï, n'étaient pas si bons. En temps normal, il devait l'arrêter. Il était en mesure de le faire, ça faisait parti de ses fonctions.
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MessageSujet: Re: Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil)   Un accueil pour le moins... Chaleureux (PV Vergil) Icon_minitimeJeu 6 Mar - 20:09

La réponse qu'il lui fournit l'exaspéra encore plus que le reste. Pour un peu, elle aurait presque eu envie de le secouer comme un prunier en hurlant "Mais bon dieu tu vas te réveiller oui?!". En même temps, soyons réalistes, c'était essentiellement elle qui avait besoin d'une bonne douche froide. A force de vivre recluse dans un monde tout beau tout rose, on finit par en oublier à quel point certains endroits peuvent être laids. Et cet homme, aussi arrogant et énervant soit il, avait de bonnes raisons de se comporter ainsi. On ne peut pas vivre dans un monde de mort sans être méfiant, tout comme on ne peut pas vivre au milieu de la chaleur sans être chaleureux. Et même si elle trouvait son raisonnement absurde, il devait penser exactement la même chose d'elle. Tout n'était qu'une question d'éducation après tout. Et même si il était responsable de ses choix, il ne l'était pas de l'impact qu'il pouvaient avoir sur lui. Oh, stupide nature angélique pas foutue d'être en colère plus de deux secondes!! Reviens colère reviens!!

Ah ben non, elle était partie. Ca fut ce moment là, celui ou elle se rendit compte que la colère s'était totalement dissipée, qu'il choisit pour poser la question tant redoutée. Elle lui jeta un regard réprobateur. Bon sang, il avait le don d'envenimer toutes les conversation qu'il entretenait celui là. Pour un peu, elle fut tentée de lui demander si il était aussi antipathique avec tout le monde ou si il lui accordait un traitement de faveur mais elle se retint. Elle était blessée, désarmée et bien que relativement compétente en matière de magie, elle doutait tenir longtemps face à cet homme. Et il était guerrier, donc soldat, donc chargé de virer les intrus dans son genre. Génial. Elle avait toujours eu de la chance mais là, ça atteignait des sommets! Pourquoi s'était elle levée ce matin là au juste? Elle ne savait même plus.
Elle poussa un profond soupir et examina le tissu de sa chemise, tellement recouvert de sang que ses doigts en redevenaient rouges, puis elle murmura d'une voix calme, les yeux baissés.


"Ca se voit tant que ça?
Je ne suis pas venue semer la discorde." ajouta t'elle en relevant le regard vers lui." J'ai emmené des rames auxquelles je tiens en réparation et je dois attendre qu'elles soient prêtes. Ca devrait prendre deux heures. Après ça, vous pourrez massacrer toutes les bestioles que vous voudrez sans que je ne vienne frustrer votre arrogance maladive. Je ne demande que deux heures. Et au passage, je m'excuse si mon intervention a pu vous causer tant de soucis, ce n'était pas mon intention. Aider les autres est aussi naturel chez moi que dégainer une arme chez vous."

Elle aillait ajouter que si il voulait la contraindre à partir, il allait falloir qu'il soit prêt à lui passer sur le corps, mais une fois de plus, son bon sens lui intima de se taire. Il était tout à fait prêt à lui passer sur le corps. Elle lui avait certes prêté main forte mais elle n'était même pas certaine que sens de l'honneur fasse partie du dictionnaire de cette brute. Premier point sur lequel elle se trompait lourdement, mais elle n'était pas télépathe non plus. Elle poussa un nouveau soupir et arracha encore une bande de tissu. A ce rythme là, elle allait finir complètement nue au milieu de la place. Mince alors, elle y tenait à cette chemise bon sang. Enfin bon, elle ne protesta pas, humidifia simplement le désinfectant improvisé et pas désinfectant du tout, avant de le remettre sur sa blessure avec une nouvelle grimace de douleur. Bon, ils s'étaient à peu près tout dit, alors soit il la menaçait, soit il s'en allait. Elle n'en pouvait plus de cette violence qui s'émanait de lui et qui la détruisait moralement. C'était insupportable à la fin. Il ne pouvait pas se contenter de respirer, non, il fallait en plus qu'il cogite et calcule chaque chose. Elle sentait sa force bouillonner et cela ne faisait qu'ajouter au caractère désagréable et angoissant de cette absurde situation.

hj: Faudrait compliquer un peu les choses là!^^ Trouve quelque chos,e moi je suis douée pour les violons, pas pour la bagarre! XD On peut demander à Temo de se pointer
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